Arugula Broccolini Salad & Burnt Ends' Peri Peri Chicken

Sommes-nous devenus trop frivoles et sensibles que nous faisons de la nourriture un sujet de racisme?!?

J'ai toujours pensé que l'alimentation était la seule chose qui comblait nos différences culturelles, non?

La cuisine de Singapour, grâce à notre multiculturalisme, est un "melting pot" extraordinairement délicieux de nos diverses cultures. Très souvent, la cuisine d'une culture est intimement liée à l'autre que vous ne pourriez pas les distinguer si vous essayiez.

Généralement, la nourriture est le domaine dans lequel les gens peuvent trouver le plus facilement un terrain commun. Vous apprenez à connaître une culture d'abord à travers sa cuisine. Souvent, les gens tombent amoureux d'une cuisine avant même de voyager dans son pays d'origine. Par la cuisine, nous honorons la culture de chacun: en partageant nos cuisines, nous rendons possible la compréhension et l'appréciation des cultures de chacun.

Je suis contre l'appropriation culturelle, mais le concept de l'alimentaire est devenu très homogène, surtout dans un pays multiracial comme Singapour, qu'il est spécieux et diviseur d'être si territorial à propos de sa cuisine. Toute tentative d'une autre culture de l'adapter à son style serait considérée comme un acte d'appropriation culturelle. En fait, au contraire, je crois que la fusion de différentes cuisines rend hommage aux cultures d'origine.

Quand les Japonais ont adopté les pâtes dans leur cuisine, ils ont fusionné les pâtes italiennes avec des ingrédients japonais comme 'wafu' et 'mentaiko'. Les Italiens ne les ont pas accusés d'appropriation culturelle, non?

Et à Singapour un exemple est 'la soupe mulligatawny', un curry traditionnellement du sud de l'Inde mais aujourd'hui considéré comme un plat Eurasien classique. Les Indiens ont-ils été offensés que les restaurants Eurasiens la vendent sans reconnaître ses origines Indiennes? Pas du tout, non?  

Un autre exemple, 'le satay': il est originaire de Java et a été introduit à Singapour à la fin du 19e siècle. Les Malais et les Chinois vendent du 'satay' depuis des décennies sans aucune accusation d'appropriation culturelle. Pas de problème, non?

Ou 'le kueh' (aussi reconnu sous 'kuih' ou 'kue'), que les Malais, les Chinois et les Eurasiens ont tous inclu dans leur patrimoine. Il est égoïste de prétendre que 'le kueh' appartient exclusivement à une culture à l'exclusion d'une autre.

Comment peut-on parler d'appropriation culturelle de la cuisine Malaise quand Violet Oons prend un plat Javanais, le fusionne avec des influences Nonya pour faire une nouvelle version, une version Nonya du plat? C'est la cuisine fusion, pour laquelle les Peranakans sont connus (dans ce cas, toute cuisine fusion serait un acte d'appropriation culturelle, non?).

(et aussi, selon la majorité des commentaires sur les réseaux sociaux de Violet Oon, il paraît, inexplicablement que nous avons un pays plein de Malais avec une lignée Javanaise. 😲 Et que soudainement ces Malais Javanaise se sont terriblement offensés que sa culture Javanaise soit appropriée par les Peranakans. S'accrocher à une "lignée Javanaise" quand vos ancêtres sont Singapouriens depuis plusieurs générations, c'est comme si je prétendais avoir une lignée royale parce que mon nom de famille descend d'un roi en Chine. Très prétentieux, non?)

Ne pas avoir de problème d'appropriation culturelle du 'satay', qui est vendu beaucoup plus souvent par les Chinois à Singapour, mais avoir un problème d'appropriation culturelle du 'nasi ambeng' vendu par un restaurant, (les deux plats sont d'origine Javanaise), c’est inventer un problème racial là où il n’y en a pas. Et c'est aussi un peu incendiaire, je sens.

Ma grand-mère paternelle était Nonya, mon mari est mi-Baba aussi, cet sujet est donc très personnel pour nous. Notre identité Peranakan, notre culture, est une fusion des cultures Malaise et Chinoise, nous avons grandi avec la cuisine influencée par la cuisine Malaise et la cuisine Chinoise. Je pense que toutes ces accusations soudaines de nous Peranakans s'appropriant culturellement la cuisine Malaise sont étroites d'esprit.

Suite à cette accusation d'appropriation culturelle, que diriez-vous du 'beef rendang' ou du 'sayur lodeh'? Dois-je cesser de manger des plats d'origine Malaise? Dois-je me limiter à des plats dont ne personne ne se plaindra d'être culturellement spolié? Dois-je manger que des plats sans origine culturelle, que ne personne a connus, afin d'eviter les plaintes d'appropriation culturelle? Ce serait tellement déraisonnable, non?

Et en réalité, est-ce vraiment possible? 

L'autre point sur l'appropriation culturelle: il y a aussi certaines accusations absurde par lesquelles les Peranakans se seraient appropriés la culture Malaise en s'habillant en 'kebaya'. C'est chercher la petite bête, non? Et les nombreux Singapouriens qui voyagent en Corée du Sud et portent le hanbok, est-ce qu’il s’approprient la culture Coréenne?

Depuis quand sommes-nous devenus un peuples aussi susceptible, intolérantes et égoïstes? Somme-nous en train de devenir plus insulaires?

Bien sûr nous devons être conscients et respectueux des sensibilités de chacun, mais un équilibre doit être trouvé entre ces sensibilités et une certaine forme d’intolérance. Allez, n'en faisons tout un fromage! Comme illustré, les gens sont devenus excessivement sensibles et sont trop facilement offensés par n'importe quoi.

Allez, ne soyez pas trop arrogants de votre culture, et ne cherchez pas à enfermer la cuisine, qui est faite pour être partagée.

Et donc, je vais joindre mon geste à ma diatribe, et commander le style Nonya "nasi ambeng" de Violet Oon's la semaine prochaine!

[In short: please don't weaponize food into a race issue. It's a slippery slope if every race in Singapore started hogging their cuisine, claiming a monopoly over so-called heritage foods.]

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Burnt Ends is one of the several restaurants that we had the pleasure of re-discovering during the Circuit Breaker. As y'all may have realised by now, I'm no planner. Save for appointments with friends and work engagements, I'm the sort who does whatever she's decided 10 minutes prior. And so, the approximately two month-long waiting list for reservations at Burnt Ends just about guaranteed that we were probably never returning to said restaurant.

However, now that the Circuit Breaker and the government's continued no dining-in policy has forced the restaurant industry to pivot to a takeout culture, we've been able to enjoy Burnt Ends every other week in the comfort of our couch (i''ll tell ya, stuffing my face without the constriction of pants is extremely liberating). And before you ask, yes the pulled pork burger (the 'Sanger') travels amazingly well, no soggy buns or the like.

Must-orders are:

Burnt Ends Sanger ($21.40): this is the last pulled pork sandwich you'd ever want in your life. It's life-changing. The Husband and I typically order one each. I'm usually happy to share food with him, but the Sanger is where I draw the line.

Steak Sando ($48.15): The Husband's favourite dish at Burnt Ends by a sliver of a margin over the Sanger. Then again, he believes that #beefislife, so he might be biased in this regard.

King Crab with Garlic Brown Butter ($101.65 for 2 legs): the butter emulsion is packed separately so you can eat the crab on its own if you so wish. That being said, I love how the garlicky butter sets off the sweetness of the crab meat. 

Jamaican Chicken Wings ($26.75 for 5 pcs): they're tiny popcorn-sized half-wings but pack a punch with lively flavours.

Peri Peri Chicken ($53.50): you can probably tell from the price that this is a main dish as opposed to the Jamaican wings which are more appetizers. To a layperson who's never been to the Carribean or South Africa, peri peri seasoning and jerk seasoning is about as fine a distinction between regular roasted duck and Peking duck. But, both chicken options are absolutely fantastic. Though I have to admit, I'm not crazy with the feet still attached to the peri peri chicken.

Bone Marrow Bun ($14.98): this is one hell of an artery clogger, but the buttery brioche, sweet pungent toasted garlic and luscious bone marrow spread is so damn worth it. 

So that about rounds off our takeout orders from Burnt Ends. We usually end up with leftovers, which are put to good use by incorporating them into another meal. #nowaste

Because the Burnt Ends meal was so meat-heavy, I really wanted something clean, light, refreshing. So I took a bunch of roasted broccolini, several handfuls of peppery arugula, cut up the peri peri chicken & voilà, a nutritious meal done in 30 mins flat!! This nifty little time-saver is going on my repertoire of quick no-fuss meal recipes.


Ingredients (feeds 2 as a main):
120gm arugula leaves (this is about 1 regular box at the supermarkets)
15-20 stalks broccolini, sliced to 2" lengths
2 tbsp extra virgin olive oil ("evoo")
salt
1 whole Burnt Ends Peri Peri Chicken, cut into bite-sized chunks (or any rotisserie chicken as an alternative)
4-6 tbsp evoo-balsamic dressing


Directions:
1) Toss broccolini with 2 tbsp evoo, salt, and roast at 210C for about 15 minutes.

2) Assembly time: layer arugula with broccolini, drizzle as much balsamic-evoo emulsion as you prefer, and dot the plate with chicken.

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